Ce proverbe africain invite à un retour aux sources qui fécondent, qui vivifient, unifient et donnent sens à la diversité du monde.

Les branches : l’apparence, le visible, le tangible, sont les paroles de la vie. Ses « mille fleurs » sont l’humanité dans sa multitude d’individus, de races, et de groupes, la nature dans son chatoiement infini de formes et de couleurs qui dans la vitalité de leur être et paraître peuvent s’enfermer dans leur singularité, leur opposition.

Les racines : l’invisible, l’immatériel, l’indiscriminé, le silence, d’où toute chose émane et retourne.

Doudou Diène, directeur du dialogue interculturel à l’Unesco
Extrait de la préface du livre intitulé « Origines, 365 pensées de sages africains »
Auteurs : Danielle et Olivier Föllmi